Au cœur de l’actualité matériel en 2012, le débat pour ou contre le Belly-putter s’est petit à petit éteint avec l’interdiction, non pas du long putter, mais en fait du triple ancrage du club avec les bras et une partie du corps, souvent le ventre. Depuis, et malgré quelques protestations, les pros anticipent la date fatidique du 1er janvier 2016.
A compter de cette date, il ne sera réellement plus possible pour les professionnels du PGA Tour ou de l’European Tour d’adopter ce style de putting, afin de se conformer aux nouvelles lois du jeu édictées par l’USGA et le Royal & Ancient, les deux organismes qui régissent le golf respectivement aux USA et en Europe.
Les belly-putters : un outil déterminant au putting ?
De notre point de vue, la décision des législateurs était la seule possible, car l’utilisation de ces clubs pour les joueurs professionnels posait plusieurs problèmes.
Rappelons qu’à l’origine, ces longs putters ont été pensés pour les amateurs seniors souffrant de problème de dos. Rien à voir avec des sportifs de haut niveau de 30 ans de moyenne d’âge !
Pour développer notre argumentation de partisan de l’interdiction du belly-putter chez les pros, il nous a semblé que ces dernières années, certains golfeurs pros ont gagné des tournois parce qu’il maîtrisait à la perfection ce type d’outils, et plus que d’autres domaines du jeu de golf.
Webb Simpson, golfeur américain qui a remporté l’US Open de golf 2012 a fait l’objet de très nombreuses spéculations à ce sujet.
Keegan Bradley, Adam Scott ont eux-aussi utilisé des belly-putters et gagné des tournois majeurs, mais surtout ils ont confirmé qu’ils étaient régulièrement au meilleur niveau, et pas des vainqueurs une fois par hasard.
Sans aller à dire que l’utilisation des Belly-putter était de la tricherie, comme beaucoup de ceux qui soutiennent l’interdiction, nous admettons que le fait d’ancrer son putter dans le nombril avait quelque chose de non conforme au swing de golf, et donc au jeu par essence.