C’est sans doute moins spectaculaire que le fait de gagner 10 mètres au drive, pourtant, l’actuel niveau de performance du numéro deux mondial, Rory McIlroy, tient bien dans une amélioration notable du nombre de putts rentrés par greens en régulation. Plus connu pour la puissance de ses drives, c’est bien sur les greens que McIlroy a remporté ses quatre derniers succès, dont Le Player’s et le Championnat du Monde HSBC en Chine. Deux ans plus tôt, sa moyenne de putts ne le classait pourtant que 85eme sur le PGA Tour, en 2019, il est remonté au 2eme rang, devenant un modèle de putting, devant des golfeurs comme Jason Day ou Jordan Spieth. Comment McIlroy a notablement transformé son putting, et que peut-on en déduire comme inspiration pour un amateur ?
McIlroy : Deux ans pour devenir l’un des meilleurs putters du monde
Pour sa dernière victoire en Chine, Rory McIlroy a descendu sa moyenne de putts par greens en régulation à seulement 1.63, bien en-dessous de sa moyenne annuelle, et même excellente de 1.70.
Ces chiffres pourraient vous paraître dérisoires.
En 2017, sa moins bonne saison sur le tour, en référence à son classement mondial (11eme), sa moyenne de putts par greens en régulations était de 1.77 putts, ce qui extrapolé sur 18 trous pouvait donner théoriquement 32 putts, et pour 18 trous pris en régulations.
En 2019, cette statistique est tombée à 1.7, ce qui signifie environ 30 putts, et quand McIlroy descend à 1.63 comme ce fut le cas en Chine, ce n’est plus que 29 putts dans une partie.
Soit, à son meilleur, McIlroy peut économiser jusqu’à 3 putts par tour, et donc potentiellement 12 coups sur 72 trous.
Bien entendu, il s’agit ici d’un calcul très théorique, mais tout de même révélateur de l’évolution du putting de McIlroy, entre 2017 et 2019.