Quelques années en arrière, un membre de ma famille m’a offert un très beau putter, presqu’une pièce de collection, un Scotty Cameron Studio Style 2.5. Un club que j’ai toujours conservé, même si au niveau des sensations, cela n’a pas été le coup de foudre la première fois que je l’ai pris en mains.
Au-delà de la fonction d’un putter qui est d’être utilisé sur un green, certains clubs peuvent réellement être comparés à des pièces de collections ou de véritables œuvres d’arts.
D’ailleurs, certaines marques ne s’y trompent pas, et jouent cette carte à fond pour permettre à leurs heureux bénéficiaires de se distinguer, à travers un produit relativement hors norme.
Concernant ce Scotty Cameron, vous pouvez réellement considérer qu’il s’agit d’un club unique.
D’ailleurs, à chaque fois que je le sors du sac, la réaction spontanée est toujours la même « ah, quel beau putter ! » avec ce léger ton de surprise propre à un objet que l’on voit rarement.
Pour les puristes, il s’agit en fait d’un modèle assez simple.
Produit à la fin des années 90, ce putter présente une tête lame tout ce qu’il y a de plus conventionnelle avec une toute petite aide à l’alignement derrière la face, un simple trait blanc très discret.
En fait le charme de ce putter réside dans son matériau brut qui reflète les couleurs de l’arc-en-ciel tout en restant bronze brillant.
Pas d’insert, pas de gadget, pas de fioritures, juste un putter qui évoque un matériau lourd, noble, pure.
D’accord, c’est un joli putter…mais où veut-il en venir ?
Tout simplement au fait, que pendant des années, j’ai conservé ce putter dans un placard, car je n’aimais pas les sensations ou plutôt, et pour ceux qui se souviennent du milieu des années 2000, j’étais comme beaucoup de golfeurs, terriblement attiré par les putters White Hot 2-ball d’Odyssey, et j’ai d’ailleurs testé différentes têtes, et différentes longueurs de shafts.