Si vous jouez régulièrement sur différents parcours en France, peut-être avez-vous déjà remarqué des vitesses de greens très différentes d’un club à un autre, d’un moment de la journée à un autre, et bien entendu d’une saison à une autre. Pour avoir récemment joué en moins d’une semaine sur quatre parcours différents du nord au sud de la France, j’ai été confronté à des vitesses de greens radicalement différentes, de très lente à plus rapide qu’une préparation pour un Grand Prix. Le vent peut jouer un rôle considérable. Cette expérience m’a donné envie d’interroger Richard Hurvitz, coach au Golf de Salvagny, et Alexandre d’Incau, clubfitter à Seignosse, pour vous présenter un dossier sur le putting, et en particulier sur les greens super rapides.
S’entraîner, oui mais comment ?
Le putting est essentiellement une affaire d’entraînement. Tous les golfeurs savent déjà que cela représente 50% des coups sur le parcours.
Pourtant, Richard Hurvitz, comme d’autres coachs constatent que les amateurs ne prennent quasiment jamais de cours dans ce compartiment du jeu.
Aux Etats-Unis, il y a une maxime assez connue : « Tu drives pour la frime. Tu puttes pour le fric. »
Depuis qu’il est arrivé en France, il a été surpris par un aspect de notre culture, et pour le coup, assez différente avec celle des américains : Nous ne jouons pratiquement jamais pour de l’argent !