C’est un peu l’idée à la mode. Jouer des balles de golf couleur fluo pour se distinguer de l’éternelle balle blanche. A la faveur d’une demande d’un de nos lecteurs, nous avons déclenché un test à plusieurs niveaux de la balle Volvik Vivid. C’est-à-dire un test au driver, avec un fer 7 et avec un wedge 52 degrés sur des coups d’approches à une vingtaine de mètres du green, le tout sous le contrôle d’un launch monitor Trackman 4. Pour mieux appréhender le test de cette balle, on a reproduit la procédure avec une Srixon Z-Star, et une Titleist Pro V1. Que vaut vraiment la Volvik Vivid ?
Vivid ? Vous avez dit Vivid ?
Pour une balle de golf de couleur, la Vivid se distingue par le fait d’arborer une finition matte, qui couplée avec des couleurs fluos de type vert, orange et rouge, donne l’impression que les alvéoles disparaissent ou se fondent avec la couche extérieure.
Dans les mains, vous pouvez néanmoins les sentir alors que vous les distinguer à peine. Une fois que vous les tapez, elles finissent par attraper de la poussière qui marquent un peu plus les alvéoles.
Cependant, cette finition n’est pas vraiment conventionnelle. Pour un puriste, cela donne l’impression que la balle ne présente pas ou peu d’alvéoles, et alors, il pourra douter du taux de spin donné à la balle sur les coups d’approches…
De ce point de vue, on peut imaginer que le fabricant ne cherche pas de toute façon à convaincre les golfeurs d’élites, et prend complètement le contrepied des usages en cours, pour séduire des golfeurs qui pourraient rechercher une balle plus récréative.