Depuis dix ans, le marché des balles de golf a beaucoup évolué. Le temps où les golfeurs se séparaient entre acheteurs de balles premier prix, et balles pour le tour est révolu. C’est donc une nouvelle période qui présente son lot d’opportunités pour les marques, et notamment dans le fait de densifier les offres, et de réaliser d’importants gains financiers. La balle de golf est à l’évidence un des produits qui génère le plus de rentabilité. C’est donc un segment stratégique, aussi bien pour Titleist que pour TaylorMade. Si ces marques vantent les produits pour le tour dans leurs publicités respectives, comme les Pro V1 ou les TP5, ces produits ne représentent plus les volumes de balles vendues, seulement la valeur. Avec des produits comme les nouvelles Tour Speed ou Tour Response, les deux marques s’attaquent au milieu de gamme, qui désormais est le segment à gagner à tout prix, le cœur des golfeurs, et des golfeuses. Peut-être encore plus que pour les clubs de golf, le marketing marche à plein régime. Qu’en est-il vraiment de la performance ou plus important, de l’utilité ou bénéfice pour le consommateur ?
Pour Titleist, c’est certain, soit vous optez pour la Tour Speed et vous gagnez en distance, soit vous restez derrière !
Cette formulation commerciale est à la fois simple, compréhensible, et évocatrice. Surtout, pour le commun des mortels, elle est difficilement vérifiable, et donc difficilement contestable…
Pourtant, une balle de golf reste une balle de golf ! Pire, c’est un produit ultra normé par les instances régaliennes comme l’USGA ou le Royal et Ancient.
En matière de balles, on peut parler de formules mathématiques, et même de chimie. Les balles peuvent avoir un, deux, trois, quatre ou même cinq couches. Le noyau peut présenter un niveau de compression variable pour s’adapter à une vitesse de swing plutôt qu’une autre…
Le nombre d’alvéoles fait aussi partie de l’équation.