Nassau est une marque de balles de golf dont le nom vous dit peut-être quelque chose, de par un lointain souvenir, ou alors vous l’avez tout naturellement oublié, tant aujourd’hui la marque Sud-Coréenne est quasiment absente du marché français. Nassau dispose pourtant d’un outil de production réputé, et reconnu, y compris par ses concurrents. Dans l’univers merveilleux des balles de golf qui vont toutes plus loin que plus loin, j’ai commandé une douzaine de balles Nassau Quattro sur Amazon, pour appliquer le protocole de test JeudeGolf, et ainsi découvrir les qualités de cette balle dans trois domaines : Wedging, approches et driving.
Dans le monde merveilleux d’Internet, j’adore lire ce genre de description « La balle de golf Nassau Quattro est adaptée à tous les joueurs à faible handicap dont les coups génèrent suffisamment de distance. Les joueurs utilisant la Nassau Quattro veulent surtout conquérir le drapeau et donc frapper beaucoup d’effets rétros avec leurs wedges »
Il suffit de lire ce commentaire pour comprendre que la personne qui l’a écrit n’a jamais tapé une balle de golf Nassau Quattro, et ne sait même pas de quoi elle parle.
Ce type de commentaire émane bien plus souvent d’un distributeur que d’une marque en elle-même, et cette dernière ne se rend souvent pas compte du préjudice que ce mauvais marketing peut avoir sur son image de marque.
L’idée de tester des balles Nassau m’a été soufflée par un ingénieur, et expert dans le domaine des balles de golf.
Il m’a appris que le monde des balles de golf avec une coque en uréthane, le revêtement le plus qualitatif à ce jour, se sépare bien en deux.
D’un côté, vous avez les fabricants qui produiraient de l’uréthane thermoplastique (principalement les sociétés japonaises) et de l’autre, les fabricants qui produiraient de l’uréthane Thermoset (principalement les sociétés américaines comme Titleist et TaylorMade).