Mise sur le marché français début 2020, la nouvelle balle Srixon Q-Star Tour déclinée en version Pure White et Tour Yellow, vient remplacer une balle AD333 Tour pourtant bien appréciée par les golfeurs amateurs. L’AD 333 Tour était justement souvent considérée comme une excellente balle à moins de 45 euros, et en comparaison des balles dites Tour, dont le prix à la douzaine dépasse le plus souvent les 55 euros. Jusqu’à présent réservée exclusivement au marché nord-américain, Srixon a donc changé de stratégie. Un pari risqué ? Quelles performances en comparaison des actuelles Z-Star et Z-Star XV, et l’ancienne AD333 Tour ?
De nouvelles balles Q-Star Tour…
La première fois que j’ai découvert les balles Srixon Q-Star, c’était au cours d’un voyage en Californie, au siège de Cleveland/XXIO/Srixon à Huntington Beach.
A l’époque, j’avais cru comprendre que la balle Q-Star était une équivalence Z-Star, seulement déclinée pour le marché américain, et elle ne serait pas destinée à débarquer en Europe.
Trois ans plus tard, la Q-Star Tour arrive justement sur les rayons de vos magasins hexagonaux, et surprise, elle vient en remplacement de l’excellente AD333 Tour, une balle aux performances très convenables, sans être une balle à 60 euros la douzaine, au même titre qu’une Pro V1, une TP5 ou justement une Srixon Z-Star.
Depuis près de dix ans, Srixon, une marque japonaise dominante au Pays du Soleil Levant, a réussi en Europe, notamment au Royaume-Uni et en France, a faire exister un segment de marché jusqu’à présent écrasé entre les balles Tour et les balles Premier prix, un sorte de moyen de gamme.
Jusqu’à quelques années en arrière, le moyen de gamme pour les balles de golf avaient du mal à émerger entre les balles Pro V1 et les balles repéchées dans le lac.
Avec l’AD333, Srixon a réussi le tour de force de pénétrer les marchés européens, et bouleverser les ordres établis, jusqu’à devenir numéro un des ventes, d’abord en volume, puis désormais en valeur.