Sur le segment des balles MEDIUMs, la bataille est âpre entre les marques. Il s’agit de proposer des technologies utilisées sur le circuit professionnel, tout en tenant compte de l’utilisateur final, un golfeur qui cherche surtout à prendre du plaisir sur le parcours. Project (a) ? Project (s) ? Derrière ces deux noms compliqués, le test réalisé au Trackman avec un wedge, un fer 7 et un driver démontre qu’il y a beaucoup plus qu’une lettre d’écart entre ces deux balles. TaylorMade vous promet distance et toucher avec les deux balles. Qu’en sera-t-il vraiment au-delà du marketing et du packaging ?
L’uréthane sur une balle Medium
Quand j’ai rencontré Michael Fox à Londres, en décembre dernier, à propos de ces deux balles, il avait commencé son argumentation par une question « 100% des joueurs professionnels utilisent des balles avec une coque en uréthane, et 0% utilisent du Surlyn. Si tous les joueurs professionnels vous disent que l’uréthane est le meilleur matériau, pourquoi achèteriez-vous une balle avec une coque dans une autre matière ?
Pour la troisième génération de balles TaylorMade Project (a), la marque californienne vous propose une balle de qualité tour avec l’avantage d’être accessible par tous les joueurs.
Il s’agit d’une conception en 3 pièces à un prix de 39 euros la douzaine avec une coque en uréthane pour apporter le niveau de spin d’une balle Tour.
Lancée sur le marché pour la première fois en 2014, cette balle a été modifiée en 2016 pour être rendue plus soft par le fabricant avec une compression amoindrie, tout en essayant de maintenir le niveau de spin autour du green.
Pour cette troisième version proposée en 2018, TaylorMade a misé sur plus de longueur tout en conservant les paramètres initiaux.
Cette nouvelle Project (a) incorpore un nouveau noyau Dual Distance et un nouveau dessin d’alvéoles 322 LDP.