Tous les golfeurs professionnels ne changent pas leurs clubs tous les ans au gré de leurs contrats de sponsoring avec les marques. C’est par exemple le cas du suédois Henrik Stenson qui vient seulement de mettre dans son sac un bois de parcours Callaway GBB Epic alors qu’il utilisait régulièrement un Callaway Diablo Octane de 2006 ! La relation entre marque et pro, s’agissant des clubs ne se résume pas toujours à un chèque…Enquête sur ce qui pousse vraiment un pro à changer de clubs.
Comprendre la relation marque-pro autour des clubs
Le rapport entre les marques de matériel et les golfeurs professionnels est à la fois simple et complexe.
Ils sont payés pour jouer un certain nombre de clubs dans le sac, et ils gagnent leurs vies en essayant de décrocher les meilleures dotations en tournoi.
Pour obtenir ces dotations, ils doivent jouer du mieux possible, et si possible, avec le matériel le plus adapté. Et plus ils gagnent, et plus ils sont attractifs pour les marques, et les contrats de sponsoring.
En revanche, la spirale peut aussi s’inverser…de sorte que la relation golfeur-marque n’est pas systématiquement durable, et les choix des clubs peuvent varier.
Il y a une nuance très importante au sujet des contrats clubs des pros.
Ces contrats stipulent la plupart du temps un nombre de clubs à jouer, mais pas nécessairement et systématiquement, le modèle exact, ce qui laisse un éventail de possibilités aux joueurs.
On parle aussi de contrats 14, 13, 12, 11 et parfois moins de clubs.
Par exemple, quand Luke Donald était numéro un mondial en 2011, malgré son contrat majeur avec Mizuno, ce dernier percevait un million de dollars par an pour jouer un driver TaylorMade.
Dans ce mariage de raisons, et parfois de passions, Luke Donald, toujours lui, jouait déjà des clubs Mizuno quand il était enfant, et où des joueurs sollicitent les marques plutôt que l’inverse, voulant absolument jouer leurs clubs, les marques n’ont pas toujours la possibilité d’imposer leurs derniers produits.