Au moment de composer son sac avant un parcours ou une compétition, se pose souvent la question : « quels clubs emporter, quels vont êtres les plus indispensables aujourd’hui ? ». En fonction de chaque parcours, de chaque condition de jeu, en été ou en hiver, nous n’utilisons pas certains clubs avec la même fréquence. Le règlement ne nous autorisant pas à transporter plus de 14 clubs dans notre sac, quelquefois il faut bien faire des choix…
Chaque année de nombreuses innovations viennent enrichir l’offre de matériel à la disposition des golfeurs.
Si le nombre d’options est plus large que jamais, il n’est pas toujours facile de faire un choix pour remplir son sac en tenant compte du nombre limité que chaque joueur peut emporter avec lui, mais également en fonction de son niveau de jeu et de la longueur de ses coups.
À l’origine de la démocratisation du golf, les joueurs n’avaient pas beaucoup de choix concernant les wedges. Un pitching-wedge d’environ 50 degrés et un sand-wedge autour de 56 degrés constituaient l’essentiel des clubs destinés au petit jeu.
C’est le gourou du jeu court Dave Pelz, qui le premier a développé un fer avec un lob plus important, pour aider les joueurs professionnels à mieux attaquer la balle dans des conditions plus difficiles.
Il a réussi à convaincre Tom Kite d’utiliser ce lob-wedge, de nombreux pros lui ont alors emboîté le pas.
En 1984, Karsten Solheim, fondateur de Ping a introduit le lob-wedge sur le marché grand public.
Pour apporter plus de distance et un meilleur contrôle du spin, au fur et à mesure, les lofts ont augmenté à partir des années 90, particulièrement quand les fers à cavité arrière ont offert plus de spin et un meilleur lancement de la balle.
Aujourd’hui un pitching-wedge est normalement autour de 45 degrés, avec pour les meilleurs joueurs des ouvertures pouvant aller jusqu’à 46 ou 47 degrés.