Parfois, à lire la communication des marques après une nouvelle victoire d’un golfeur ou d’une golfeuse, et plus particulièrement sur le vénéré PGA Tour, on a vraiment l’impression que plus que le joueur qui tient les clubs, c’est le ou les produits qui ont gagné. En Formule 1, il existe bel et bien un classement légitime du championnat constructeur, en plus du championnat pilote. Au golf, sport individuel largement basé sur les compétences humaines du sportif, ce type de classement « constructeur » n’existe pas, et pourtant les marques en font des tonnes…La présence sur les réseaux sociaux est plus qu’un enjeu majeur. Cependant, les marques n’ont pas toujours conscience des pièges qui menacent leurs investissements pour vous influencer…
Le driver le plus joué, la balle la plus jouée, le putter numéro un… tous ces éléments de communication se sont largement imposés dans les magasins de matériel de golf, pour appuyer la vente des équipements.
Chaque année, le numéro un des ventes est effectivement le club le plus joué, et en particulier sur le PGA Tour, le seul circuit qui a suffisamment d’impact pour faire rêver les consommateurs.
Les circuits féminins, y compris aux USA, et masculins européens sont très loin d’offrir la même visibilité, et le même impact, alors que plus de deux golfeurs sur trois vivent en Amérique du Nord ou au Japon.
Il faut admettre qu’entre le champs des joueurs inscrits au Honda Classic, tournoi d’importance sur le PGA Tour avec la présence de plusieurs stars du golf mondial, et l’Open d’Oman, pour les publicitaires, comme pour le public, il n’y a pas photo.
Outre la question du circuit le plus influent ou le plus référent, chaque dimanche soir ou lundi matin, les rédactions des médias golfs reçoivent une communication de l’équipementier du vainqueur, vantant les clubs utilisés, le détail du sac, et la performance clairement supérieur, puisque vainqueur.