En matière de composition d’un sac de golf, on retrouve souvent deux débats aux deux extrémités, les clubs les plus longs, et les clubs les plus courts. Combien de bois ou combien de wedges ? D’ailleurs, cela se finit très souvent en opposition entre les deux catégories. De manière générale, beaucoup d’amateurs donnent très souvent l’avantage aux clubs les plus longs. Mais est-ce réellement le bon choix quand la majorité des coups se tapent à moins de 100 mètres ? A-t-on vraiment besoin de plusieurs hybrides ? Entre un fer 3 et un hybride 3, quel club est vraiment plus performant sur un lie normal ou depuis le rough ?
Les hybrides, couteaux suisses du sac des golfeurs ?
La plupart du temps, les golfeurs sont fans des hybrides.
Jusqu’à présent, ce n’était pas vraiment mon cas…
Depuis aussi longtemps que je m’en souvienne, je n’ai jamais vraiment trouvé de confort avec ce type de clubs.
Depuis que j’utilise plus régulièrement un launch monitor, j’en ai mieux compris la raison, et du coup, j’ai pu me forger un avis plus mesuré sur la question.
La plupart du temps, comme moi, vous avez sans doute entendu à quel point un hybride pouvait résoudre beaucoup de problèmes.
Il faut toujours se montrer prudent sur des théories générales, dans un sport où chaque individu présente souvent un swing unique. Expérimenter ou tester permet déjà un début de vérification d’une théorie.
En matière d’hybride, un golfeur qui pourrait, comme dans mon cas, trop aplanir le plan de swing peut en perdre tout le bénéfice avec un contact de balle décentré dans la face.
L’intérêt numéro un d’un club de golf quel qu’il soit est de vous fournir le rendement le plus élevé possible (smash factor) par rapport à votre vitesse de swing.
En résumé, générer la plus grande vitesse de balle possible.