Alors que la saison des nouveaux drivers démarre, Cobra revient sur le devant de la scène avec sa gamme DS-Adapt. Présentée comme une avancée technologique majeure, cette série promet vitesse, tolérance et personnalisation inégalées. Mais, comme souvent avec les annonces de fabricants, il convient d’examiner de près ce qui relève de la véritable innovation et ce qui tient davantage du discours marketing.
Des promesses séduisantes mais pas facilement vérifiables
Cobra mise gros sur sa technologie aérodynamique avec un design repensé pour réduire la traînée.
Le concept repose sur un profil plus arrondi et moins angulaire que son prédécesseur, le DarkSpeed.
L’idée ? Moins de résistance à l’air pour générer davantage de vitesse de swing. Si ces principes sont crédibles sur le papier, leur impact sur la performance réelle d’un amateur reste à démontrer sur le parcours.
Et je suis poli, car dans la réalité, la vitesse de swing dépend beaucoup plus du golfeur que du club. Toutefois, effectivement, de manière marginale, une conception de tête peut agir sur la vitesse de swing… mais bien plus que la forme, c’est le poids qui rentre en ligne de compte.
Ce qui n’est pas dit par Cobra, c’est que la vitesse de swing ne signifie pas nécessairement plus de vitesse de balle. La vitesse de swing est même un faux débat alimenté par les datas issues du PGA Tour où pour les meilleurs joueurs, nous nous amusons à mesurer et admirer les écarts parfois spectaculaires entre certains des plus longs frappeurs.
Pour autant, ce n’est pas la donnée qu’il faudrait suivre. La vitesse de balle est bien plus importante, car elle signifie la qualité du centrage de la balle dans la face au moment de l’impact.