Alors que TaylorMade et Callaway viennent d’annoncer leurs nouveaux drivers pour l’exercice 2019, commercialement, Ping ne pouvait pas réellement rester en retrait. Après avoir mis sur le marché le driver G400 à l’été 2017, la marque de Phoenix a fait une entorse à son calendrier habituel, et qui consiste à ne sortir un nouveau driver que tous les 18 mois. La version Max a fait ainsi son apparition en février 2018, et désormais la version 410 est annoncée pour l’hiver 2019 au prix de 449 euros. Ping a souvent revendiqué sa différence face au marketing des « autres » marques. En quoi les nouveaux G410 Plus et SFT se démarquent des marques leaders ?
Depuis des années, on a coutume de lire ou d’entendre que PING est une marque à part, une marque qui n’obéit pas aux mêmes codes marketing.
Une marque qui ne lance un nouveau club, en l’occurrence un driver, que lorsqu’il affiche une performance nettement supérieure.
En réalité, il faut admettre que c’est impossible de proposer un produit qui fait une véritable différence sur un intervalle de seulement 12 mois, et ce, quelle que soit la marque.
Trois ans en arrière, à l’occasion du PGA Show, c’était une de mes questions récurrentes sur la plupart des stands des fabricants.
A l’époque, TaylorMade et Callaway les principaux visés laissaient entendre qu’ils pourraient revenir à des intervalles d’au moins 18 mois.
Depuis, la réalité économique a vite repris le dessus sur la logique du temps nécessaire pour produire des innovations.
Cela dit, pour avoir vu de près les bureaux de recherche et développement, toutes les marques aujourd’hui fonctionnent selon un diagramme de Gantt, qui consiste à superposer différentes phases de recherches.
Les ingénieurs travaillent actuellement et en même temps sur les innovations de 2020, 2021 et 2022, car la conception d’un club est divisée en plusieurs départements.