En 2016, le driver M2 a terminé en tête des ventes de sa catégorie en France avec une part de marché estimée à 7%, ce qui cumulé aux autres produits de la marque a assuré à TaylorMade, la première place du classement des ventes par marques avec près d’un driver sur quatre. En 2017, un M2 amélioré peut-il assurer au fabricant une performance similaire ? Ci-après, les premières données mesurées au trackman pour ce “Monsieur Muscle” de la distance.
Un driver M2 largement revu et corrigé ?
L’offre de drivers de TaylorMade est assez clairement segmentée entre un driver très ajustable et très pointu représenté par le M1, et avant lui par le R15, alors qu’un autre segment est consacré aux drivers plus abordables, mettant l’accent sur la vitesse de swing, soit le M2, et avant lui l’Aeroburner.
On pourrait faussement croire que l’un étant plus cher que l’autre, que le M1 serait en fait meilleur ou mieux conçu que le M2.
Je suis de plus en plus porté à croire que le M1 sert à vendre le M2 !
Le M1 est très certainement l’expression de ce que TaylorMade sait faire de mieux. Le M2 est certainement ce que TaylorMade peut faire de mieux pour un amateur.
En 2017, les principaux éléments techniques comme déjà présentés dans notre précédent sujet lié au lancement de la gamme, sont la semelle creusée, les nervures à l’extérieur de la tête, une face plus large, et une speed pocket plus profonde et plus arrondie.
Globalement, le but recherché et atteint par TaylorMade était une très forte augmentation du niveau de tolérance exprimé par le MOI (moment d’inertie).
Dans ce cas, on parle d’une valeur supérieure à 5000 grammes par centimètres carrés couplée à un centre de gravité toujours abaissé.
Et c’est bien là toute la difficulté pour une marque !