Premier driver « Unmetal » comprenez sans métal et en carbone, le driver M1 témoigne d’un nouveau virage dans le travail technique des ingénieurs de TaylorMade. Ce nouveau driver ne se distingue pas seulement par son look et son touché, mais aussi son prix qui en fait un des drivers les plus coûteux dans les produits hors fitting. L’enjeu de notre test au trackman sera donc de vérifier et quantifier un éventuel gain de distance, et le ratio prix/performance.
Préambule sur l’organisation du test du driver M1
Comme la plupart de nos tests, cet essai a été réalisé au magasin US Golf de Champagne au Mont d’Or, sous le contrôle de notre consultant matériel, Clément Morelle.
Il faut bien admettre que la sortie du M1 nous a pris de court, seulement quelques mois après le lancement du R15.
Forcé de réagir après plusieurs mois de mauvais chiffres, TaylorMade a en fait besoin d’un grand coup pour se relancer.
Pour ce faire, la marque semble revenir aux fondamentaux qui ont fait le succès du R1, le dernier driver à avoir défrayé la chronique, à savoir la couronne blanche, un nom plutôt clinquant, et une amélioration du taux de spin, et l’angle de lancement.
Annoncé comme révolutionnaire, pourtant le M1 reprend le même système de réglage que le driver Mizuno JPX 850, à savoir déplacer le centre de gravité sur les côtés, ou en avant et en arrière. De ce point de vue, rien de nouveau sous le soleil avec le M1.
Donc le véritable élément nouveau tient dans le matériau employé pour la tête, qui fait aussi écho à la prochaine sortie d’un autre driver qui va créer le buzz : le King Cobra LTD.
Dans ce contexte, TaylorMade était bel et bien obligé de sortir du bois sous la menace des concurrents de plus en plus créatifs.