Programmés pour sortir en magasin au mois de novembre, les premiers fers PING S55 arrivent cette semaine sur les différents circuits professionnels pour être utilisés par Hunter Mahan au Barclay’s ou Gregory Havret à Gleneagles.
Après un été 2013 marqué par le duel Callaway-TaylorMade, et les annonces de sorties de nouveaux clubs de golf, Mizuno et maintenant Ping entendent ne pas se laisser distancer dans la course aux armements.
Le PGA Merchandise Show d’Orlando est déjà loin (théâtre de présentation des principales nouveautés des marques pour l’année), et désormais, chaque marque essaie de créer l’événement à tout moment pour grappiller des parts de marché dans un secteur ultra-concurrentiel.
A ce stade, on peut distinguer deux grandes stratégies : la prise de risque par l’innovation ou la sécurité avec l’amélioration d’une valeur sûre.
Avec les fers s55, Ping s’inscrit dans la deuxième catégorie en s’appuyant sur la conviction que les golfeurs ne cherchent pas seulement des clubs toujours plus innovants.
Pour Mike Nicolette, ingénieur en chef chez Ping, la philosophie de la marque n’est pas de seulement proposer un club plus tolérant, mais aussi un beau club maniable, et offrant un bon touché.
Il faut savoir qu’à l’origine la plupart des clubs de golf sont d’abord conçus en droitier pour éventuellement dans certains cas, être déclinés en gaucher.
Dans le cas du S55, PING a écrit l’histoire à l’envers puisque ce club a d’abord été pensé pour le gaucher Bubba Watson qui a donné son feedback, participant ainsi à la conception de ces nouveaux clubs.
Et à première vue, les S55 ne proposent pas beaucoup de changements techniques par rapport à leurs prédécesseurs, les S56 qui étaient déjà très réputés pour le feeling offert aux joueurs de golf.
D’un point de vue look, on distingue très peu de signes distinctifs entre les deux clubs.