Si vous additionnez le nombre de coups tapés avec un putter et des wedges, vous êtes à plus de 65% d’utilisation par partie. Depuis plusieurs saisons, les marques ont eu tendance à accroître le nombre de lofts, et le nombre de formes sous les semelles pour offrir plus de solutions. L’offre est aujourd’hui pléthorique, et pourtant, les amateurs négligent toujours autant ces clubs, n’en prenant souvent qu’un seul dans le sac. Nous avons amené plusieurs types de wedges à notre consultant, Loïc Monchalin, pour recueillir son avis d’expert du clubfitting. Finalement, quels wedges devons-nous emmener dans nos sacs ?
L’avis d’un expert sur les critères de choix d’un wedge: loft, bounce, shaft
Clubfitter et clubmaker au golf du Gouverneur, Loïc Monchalin, de retour de l’Open d’Espagne où il a monté les clubs des meilleurs golfeurs du tour professionnel européen, et notamment beaucoup de sandwedges, nous a fait profiter de son expérience pour approfondir la question du wedging.
Cleveland, Titleist, Callaway, TaylorMade, Mizuno, Nike, Cobra, Ping…toutes les marques proposent de plus en plus de sandwedges différents. Plus de lofts, plus de bounces, plus de shafts différents (notamment chez Cleveland et Titleist) pour finalement coller au plus près du besoin de chaque golfeur.
Ceci étant, on peut facilement s’y perdre sans l’avis d’un expert.
Dans un précédent sujet, Loïc avait déjà abordé la question de la composition idéale d’un sac de golf.
Ci-après, il va s’intéresser spécifiquement au choix des wedges, allant jusqu’à en recommander entre trois et quatre !
Un chiffre qu’il admet bien volontiers va d’emblée choquer !
Dans son métier, il a la chance de pouvoir côtoyer des golfeurs professionnels et parmi les meilleurs du monde, comme Graeme McDowell, Raphael Jacquelin, et une grande partie des joueurs du tour européen, ce qui lui permet de constater la grande différence entre pros et amateurs au sujet de ces clubs si particuliers.