Pour commencer, je tiens à préciser que la jouabilité d’une tête (à iso shaft, iso équilibrage,..) vient de sa géométrie, et non du matériau ou de la technologie utilisé. Ce qui veut dire que forgé n’est pas nécessairement synonyme de club difficile à jouer !
Les fers moulés
La fonderie de précision à la cire perdue consiste à réaliser à partir d’un modèle en cire, le moulage de la pièce finale.
Découvrez ci-dessous les huit étapes qui permettent de réaliser un fer moulé.
En premier, il y a la création du modèle.
Le modèle est réalisé en cire par injection dans un moule.
Dans une série, il y aura donc une empreinte et une cire associée différente pour chacun des clubs.
Contrairement aux fers forgés, nous le verrons un peu plus loin, tous les détails sont présents à cette étape : cavité, trou de l’hosel, rainures, numéro de clubs, ….
En second, on arrive à la création de l’arbre à cire.
Les modèles sont assemblés sur des canaux de coulée également en cire, le résultat de cet assemblage s’appelle aussi une grappe.
Généralement la grappe est constituée d’une seule référence, comme par exemple que des fers-6 ou que de fers-7.
Le nombre de modèles par grappe dépend de la technique, de la technologie et des capacités industrielles de la fonderie.
En troisième, on arrive à l’enrobage céramique.
La grappe est plongée successivement dans différentes barbotines céramiques, et saupoudrée de sable pour former une carapace.
Les barbotines sont constituées d’un liant à base de silice, dans lequel est maintenue en suspension, grâce à une cuve tournante, une fine farine de réfractaire.
Des machines de saupoudrage font ensuite tomber en pluie, un sable réfractaire de granulométrie appropriée.
Les couches successives constituent une carapace de réfractaire uniforme autour de la grappe en cire.
L’ensemble de cette fabrication est réalisée par un robot mettant en œuvre une ou plusieurs grappes en même temps.