L’idylle entre le vainqueur du Masters 2017, et la marque américaine d’équipements de golf aura finalement été de courte durée. El Nino se sera plus fait remarquer pour ses problèmes de comportements sur le parcours, que pour ses performances, et malgré une victoire au KLM Open en septembre dernier. Les deux parties annoncent une rupture à l’amiable, qui malgré tout, laisse un arrière-goût d’occasion manquée.
Deux ans après avoir été le principal transfuge du mercato 2018, une véritable prise de guerre pour Callaway, alors que Sergio Garcia avait déjà passé près de 15 ans à défendre les couleurs du principal rival, TaylorMade, les deux parties se séparent, sans que cela ne surprenne vraiment.
Toujours estampillé Adidas, son partenaire historique, le mariage ne paraissait pas si évident dès le départ.
SI pour Callaway, on comprenait l’intérêt d’image visant à faire passer un golfeur qui avait tellement porté les couleurs de la marque rivale, la suite a démontré que cela n’avait pas été assez bien anticipé, et surtout utilisé.
Alors que la marque Californienne réussit pleinement à exploiter, et même à capitaliser sur l’image de Phil Mickelson, au point que personne ne se souvient que « Lefty » soit passé un temps par Titleist ou Yonex, les deux entités font pleinement corps.
Mickelson est pleinement intégré à la famille Callaway.
Dans le cas de l’espagnol, l’équipementier n’a jamais réussi à dépasser le stade de la prise de guerre pour construire autour d’ El Nino, pourtant largement et malgré ses sautes d’humeurs, un capital de communication.
Après deux ans d’unions, c’est le sentiment d’une occasion manquée qui prime.
Pour Sergio, sachant que derrière, il remplit son sac d’un mélange de clubs PING et TaylorMade avec une balle Titleist, il ne fait pas illusion sur le fait qu’il repart de cette histoire par la petite porte, et sans retrouver un contrat au niveau de ce qu’il a connu pendant les 17 dernières années.