Pour Mizuno, l’hybride JPX-EZ est un produit clé pour démontrer aux amateurs que la marque japonaise est en mesure de proposer des clubs accessibles à tous types de golfeurs. La première version lancée en 2014 avait d’ailleurs servi de première marche dans ce sens. EZ pour Easy ! Deux ans après, le JPX-EZ a été revisité, et il ne faut pas longtemps pour se rendre compte visuellement du but recherché.
En comparant un hybride JPX-EZ de 2014 à un hybride JPX-EZ de 2016, vous notez immédiatement la différence de « taille ».
D’ailleurs pour Chris Voshall, et les ingénieurs Japonais, le but est de clairement affirmer que le nouvel hybride JPX-EZ se joue plus comme un bois de parcours, plus qu’un hybride en tant que tel.
Concernant la tête de ce nouveau club 2016, elle est plus longue du talon à la pointe, et en même temps plus profonde d’avant en arrière.
Il est facile d’imaginer que le niveau de MOI va s’en ressentir.
Qu’est-ce qui a poussé Mizuno à prendre une direction aussi radicale par rapport au précédent JPX-EZ ?
Techniquement, les japonais ont tout simplement voulu incorporer la semelle Shockwave déjà dessinée sous la semelle du JPX-850, ce qui a eu pour effet d’élargir la base de la tête, et de déplacer de la masse vers l’arrière.
Fans du JPX-850, en particulier pour cette shockwave qui fonctionne particulièrement bien pour les swings rapides, nous étions curieux de voir l’impact sur la version « light ».
Le principe est simple. La shockwave agit de façon à ce que la tête de club génère un effet rebond en permettant une légère flexion, non pas de la face, mais de l’ensemble de la couronne.
Le but étant bien entendu de générer plus de vitesse de balle à l’impact.
Formant une sorte de vagues successives sous la semelle, la shockwave est plus fine aux extrémités justement pour permettre cette légère torsion nécessaire à l’effet rebond.