L’hybride TaylorMade M1 appartient-il vraiment à la famille des M1 ? La question mérite d’être posée tant il y a des différences de constructions majeures entre le driver, le bois de parcours, et cet hybride. En préambule de notre test, nous avons passé ce club au crible. Quel est son principal argument technique ?
Une idée derrière la tête…
En janvier dernier, au cours du PGA Merchandise Show d’Orlando, Benoit Vincent, directeur de la production de TaylorMade, un français expatrié en Californie à un poste clé de la marque, nous présentait déjà les principaux arguments de la famille M comme quelque chose de révolutionnaire.
Alors pourquoi ne pas avoir repris la construction de la tête en carbone pourtant vanté par l’ingénieur pour le driver, et les bois ?
Pour Benoit Vincent et les équipes d’ingénieurs de TaylorMade, la réponse était déjà limpide avant même de plancher sur le dessin de l’hybride M1.
« Pour l’hybride, il n’a pas été utile de mettre du carbone sur le dessus de la tête, essentiellement parce qu’elle était trop petite pour que cela ait du sens d’un point de vue purement technique. »
L’ingénieur ajoutait alors « Quand on finit de coller une couronne en composite sur la tête, les gains ne sont pas assez importants. D’autre part, la tête n’impose pas les mêmes contraintes en termes de volumes et de masses. On peut mettre tout le poids que l’on veut sur la semelle. »
A la différence du M2 déjà présenté sur le site, le M1 présente une tête plus petite qui convient mieux au joueur cherchant la précision, et le travail des trajectoires.
Autre différence importante, le M1 propose plus d’ajustements au niveau du hosel pour changer le loft ou même avec des masses de 3 et 25 grammes sous la semelle.
Alors effectivement, le M1 ne partage pas la même conception mais il n’est pas pour autant un club dénué de technologies.