Quelques jours après l’affaire du driver déclaré non conforme à The Open, l’affaire continue de faire grand bruit. Xander Schauffele a publiquement remis en cause le protocole de test, de même que Chip Brewer, Président de Callaway est venu à son secours, en n’indiquant ne pas être certain de la fiabilité du test. Au centre du débat, la façon de tester les drivers est donc remise en cause. Depuis un an, et déjà The Open 2018, le Royal Et Ancient tourne autour du sujet, et finit par se prendre les pieds dans le tapis…
Le circuit professionnel s’en remet à l’USGA ou au Royal Et Ancient pour les tests de drivers, ne s’estimant pas compétent pour traiter cette question.
Il faut dire que le test de conformité d’un driver est une affaire de précision.
En Europe ou aux USA, jusqu’à présent, les tests de drivers étaient effectivement réalisés sur la base d’une sélection de têtes parmi les plus grandes marques, mais jamais sur la totalité de l’échantillon en jeu, et chaque semaine.
Alors que le British Open a décidé de mettre en place ce test pendant la semaine du tournoi, l’US Open, et l’US PGA ne veulent pas aller dans ce sens, sans doute pour éviter ce type de polémique.
Le test en tant que tel est complexe mais pourtant pas très long à réaliser.
Pour avoir assisté à un tel test dans le laboratoire de Recherche et Développement de Cobra, le club est immobilisé, et on projette sur la face une petite bille d’acier via un mouvement pendulaire, pour mesurer en microsecondes, combien de temps cette balle reste dans la face, ce qui consiste à mesurer la réalité de l’effet rebond.
Décrit comme cela, le test ne parait pas complexe, et la machine pour effectuer ce test n’est pas si extraordinairement élaborée.