Il y a quelques mois (décembre 2018) face à Chip Brewer, président de Callaway Golf, je lui demandais s’il considérait qu’il y avait encore beaucoup de marge pour la développement de véritables innovations dans le domaine du matériel de golf. Il m’avait répondu, non sans une pointe d’agacement, qu’il n’investirait pas des millions de dollars en recherche et investissement, si justement il n’avait pas cette conviction. En juillet 2019, le voilà obligé de monter au front pour défendre l’un de ses joueurs, Xander Schauffele, et sa marque, face à la question du driver non-conforme. Dans un communiqué, il a pris position pour rappeler le niveau de qualité et des tests réalisés par sa marque, contribuant à jeter le doute sur le test du Royal et Ancient. Qui a tort ? Qui a raison ? Que nous révèle sa prise de position ?
Il fallait s’y attendre ! Impliqué bien malgré elle dans l’affaire du driver Non-conforme, Callaway se devait d’apporter sa réponse à cette affaire, et ne pas laisser le doute planer trop longtemps sur la qualité, et la fiabilité de sa production.
Avec le nouveau driver Callaway Epic Flash, développé par Alan Hocknell avec la contribution de l’intelligence artificielle, la marque Californienne espérait faire une bonne saison des ventes, et surtout gagner le match de la vitesse.
Face à TaylorMade, Cobra ou encore PING, 2019 devait être l’année de la vitesse de balle, alors que pourtant, les drivers de golf sont soumis à des normes et des limitations.
C’est d’ailleurs ce qui est cruellement rappelé dans cette affaire du driver non-conforme, à l’occasion du dernier British Open.
Toujours en début de saison, TaylorMade, le concurrent dévoilait un tout nouveau processus de test sur sa ligne de production, pour s’assurer que ses nouveaux drivers M5 et M6 étaient plus proches que jamais de la limite autorisée, sans la dépasser.