Le marché du matériel de golf ne connait pas une très bonne année, et particulièrement en France. Insécurité, terrorisme, conflits sociaux, gouvernement aux abois, perspectives d’élections en France et aux Etats-Unis incertaines, évolution des taux de changes, distributeurs américains en faillites, banques qui resserrent les lignes de crédits, tous les indicateurs sont au rouge. Les golfeurs et les golfeuses expriment indirectement ce climat d’incertitudes à travers des achats erratiques ou pour le moins mitigés en 2016. Au niveau mondial et français, les marques se réorganisent…
Le marché français des équipements de golf connait une année contrastée. C’est vrai en France, mais c’est aussi le cas au niveau international.
Le printemps a été moyen. L’été en dents de scies avec notamment un mois de juillet catastrophique et sans doute liée aux événements de Nice. La rentrée ne s’annonce pas glorieuse.
Au Royaume-Uni, le Brexit a impacté l’économie, le taux de change de la livre sur l’euro et provoqué une réaction en chaîne chez les distributeurs qui se montrent agressifs en prix pour sauver les meubles et les apparences…sur un marché, qui est pourtant en Europe, de loin le plus important avec plus de 1,5 millions de golfeurs.
Nike a décidé de tourner le dos à la vente de clubs, alors que pourtant, au moins en France, les ventes de la marque à la virgule n’avaient jamais été aussi bonnes.
Et pour cause, Nike avait opté pour un positionnement tarifaire pertinent, à savoir 40% mieux placé que les leaders du secteur alors que ces derniers avaient monté considérablement les prix, en raison de la hausse de la conversion euro-dollars en début d’année, et surtout en prévision d’un nouveau cycle de production-consommation moins favorable au renouvellement des équipements.
Le dernier driver Vapor Fly proposé à 350 euros contre un M1 à plus de 500 euros, et Nike avait de quoi avancer ces arguments.