Une fois l’agitation médiatique un peu retombée après l’annonce d’une nouvelle révolution dans le monde du golf, tentons d’analyser la véritable innovation proposée par TaylorMade avec son nouveau fer RocketbladeZ.
Comme on l’indiquait déjà dans le précédent sujet, TaylorMade s’inspire véritablement de la stratégie commerciale et marketing du géant des produits High-tech : Apple.
L’objectif est d’être le leader technologique du segment matériel de golf, et de le dire haut et fort !
Mais bien sûr, cela ne plaît pas à tout le monde, et à commencer par les autres fabricants, aux premiers rangs desquels, on retrouve Callaway Golf ou encore Wilson Golf.
Si le début de semaine a été marqué par l’annonce faite par Mark King sur l’aspect révolutionnaire de ces nouveaux clubs de golf, la riposte n’a pas tardé !
Callaway a agité les rédactions du monde entier pour lâcher en urgence des photos du futur fer X-Forged.
RocketbladeZ ? Nouveau ? Vraiment Nouveau ?
Mais le coup le plus dure porté à TaylorMade est venu d’un acteur pourtant souvent trop discret : Wilson qui a publié sur son compte Facebook, un élément terriblement déroutant !
Une photo d’un club, vieux de 30 ans, conçu par Wilson et déjà complètement ressemblant au nouveau RocketbladeZ : le Wilson Reflex !
Comme on peut le constater sur l’illustration ci-dessous, il s’agit du même procédé que Mark King revendique pourtant comme novateur !
En dehors du caractère un peu mesquin des autres fabricants, ce qui révèle surtout que TaylorMade a réussi son coup de pub, jusqu’au point d’irriter les autres marques, on peut se poser la question sur la véracité de ce nouveau procédé pour gagner 15 mètres de distance en moyenne au fer ?
Tout d’abord, si en 1979, Wilson avait déjà conçu un tel club, pourquoi n’avait-t-il pas marqué le monde du golf ?