En matière de clubs de golf, le driver reste le club le plus fantasmatique du sac d’un golfeur. Après avoir exploré les matériaux, le déplacement du centre de gravité de la tête, l’allègement de la couronne supérieure, l’ajustabilité du hosel, les formes carrés ou triangulaires, la gestion des flux d’airs, et ce, avec plus ou moins de succès, qu’est-ce qui pourrait être le prochain saut en avant technique ? Une marque travaille actuellement sur un tout nouveau concept jamais vu auparavant…
Une question de poids ?
Si vous prêtez attention aux communiqués des marques concernant les derniers drivers mis sur le marché, vous retrouvez souvent l’affirmation suivante « Avec notre dernière technologie innovante, nous avons économisé du poids pour le déplacer bas et en arrière de la tête afin de générer un certain niveau de variation pour plus de distance, et de tolérance… »
Les technologies diffèrent par leurs noms et par leurs concepts, mais l’idée pivot reste bien toujours la même, réduire le spin, augmenter la vitesse de balle à l’impact, et donc la distance en particulier sur les coups décentrés.
Jusque-là, rien de bien nouveau…surtout que la plupart du temps toutes ces innovations n’ont qu’un seul but, réduire le poids total de la tête, et le déplacer.
Il ne s’agit pas de minimiser ce travail des marques. En réalité, manipuler les masses est l’essentiel du travail de conception d’un club de golf.
Trouver le bon équilibre entre poids de la tête, et poids du shaft est une des composantes clés d’un bon fitting, sachant qu’à ces paramètres s’ajoutent le propre poids de chaque joueur, et sa capacité à mettre du poids dans la balle selon sa propre vitesse de swing.
Il n’est donc pas étonnant que les marques parlent en permanence…de poids.
Surtout que si vous considérez qu’un club de golf, et en particulier un driver obéit à des contraintes géométriques très particulières.