A force de tester tous les clubs dans toutes les marques et ce pratiquement toute l’année, une question revient souvent : Trouve-t-on réellement de la performance à chaque sortie de nouveaux produits ? La réponse n’est pas toujours évidente. Pour prendre un peu de recul, nous avons réalisé un test comparatif entre deux produits similaires, mais avec quatre ans d’écarts au niveau de la conception, soit deux générations en termes de cycles de développements produits, et constaté, si sur un espace de temps un peu plus important, l’écart pouvait être quantifié.
Marques et clubmakers s’opposent sur la question de la performance réelle des drivers
En matière d’équipements pour le golf, et en particulier pour les drivers, vous avez deux écoles de pensées.
D’un côté, les marques (pas toutes) qui ont enchaîné des rythmes de sorties produits très soutenues, et parfois sur un délai de moins de six mois en affirmant que tel ou tel nouveau driver pouvait générer un gain de distance ou de tolérance supérieur par rapport à la version précédente.
Pour ce faire, elles mettaient souvent en avant la question du centre de gravité de la tête, l’augmentation de l’angle de lancement, et la réduction du taux de spin.
En gros, comment optimiser les conditions de lancement de la balle ?
D’un autre côté, vous avez certains clubmakers qui affirment qu’étant donné la législation sur les clubs, depuis plus de dix ans, il est en soi impossible de proposer un gain quelconque.
Entre ces deux positions, il y a certainement un juste milieu.
D’une part, effectivement, la marque a un intérêt commercial pour vendre de nouveaux clubs chaque année, et d’autre part, il y a un intérêt commercial du clubmaker pour vous expliquer qu’il ne faut pas acheter de clubs standards, mais des clubs sur-mesure dans des marques exotiques.