Adam Scott, 38 ans, ancien numéro un mondial, et vainqueur du Masters à Augusta en 2013 n’avait plus connu le bonheur d’être installé au sommet du leaderboard d’un grand tournoi de golf depuis deux ans. L’australien considéré comme l’un des golfeurs les plus consistants des années 2000-2010 n’a plus gagné sur le PGA Tour depuis son doublé Honda Classic-WGC Cadillac Championship en 2016. Depuis, il est tombé au 82eme rang mondial. Il a même été contraint de disputer les qualifications pour obtenir le droit de disputer l’US Open en juin dernier. Dimanche, il sera pourtant dans la dernière partie en compagnie du leader Brooks Koepka avec deux coups à remonter. Son long-putter est encore au centre de toutes les attentions…
Un modèle de consistance ! Le swing parfait ! La réplique de Tiger Woods signée Butch Harmon… Beaucoup de choses positives ont été dites au sujet de l’australien.
Son palmarès (un majeur en 2013 et une position de numéro un mondial pendant 11 semaines en 2014) ne reflète pourtant pas complètement tous les espoirs placés en lui au début des années 2000.
Ces dernières années n’ont d’ailleurs pas vraiment souri au « play-boy » des greens.
Entre 2001 et 2014, Scott remportait au moins un tournoi de golf à travers le monde.
Dans sa carrière, il a remporté le Player’s en 2004, le championnat du monde Bridgestone en 2011, le Barclay’s en 2013, et encore le Tour Championship en 2006.
De 2011 à 2014, son classement mondial a oscillé entre la cinquième place et la première.
Jusqu’en 2016, il était encore dans la « zone » avec son doublé Honda Classic-WGC Cadillac. Cette année-là, il n’avait manqué qu’un seul cut en 23 tournois disputés sur le tour américain.
Depuis deux ans, son parcours ressemble bien plus à un chemin de croix.
Son classement mondial n’a pas été aussi bas en 15 ans, et encore, il n’a pas été vraiment blessé ou en incapacité de jouer.