A 52 ans passés, l’américain Phil Mickelson vient tout juste de réaliser une nouvelle performance sensationnelle au Masters à Augusta. Second du tournoi à 8 coups sous le par, et quatre derrière le vainqueur espagnol Jon Rahm, peu d’entre nous auraient pu parier sur un tel résultat du gaucher natif de San Diego. Pour son trentième Masters « Lefty » a pourtant réalisé une prestation exceptionnelle, et en particulier sur les greens où ses statistiques l’ont placé au-dessus du champ des meilleurs joueurs présents. Depuis quelques mois, il expérimente un nouveau putter, et une nouvelle manière de tenir son club, à la limite de la règle autorisée sur l’ancrage.
A la recherche du meilleur putter possible…
Ce n’est pas un scoop tout au long de sa brillante carrière, Phil Mickelson a toujours été un très bon putter.
Vainqueur de 45 tournois sur le PGA Tour dont 6 majeurs, et bientôt à vingt ans de l’anniversaire de son mémorable premier succès à Augusta sur trois, ce « recordman » de longévité au plus haut niveau n’a jamais fini de tester de nouvelles solutions côté matériel.
Tout au long des 25 dernières années, Mickelson s’est souvent distingué par son intérêt pour tester de nouvelles solutions techniques, et inspirer les ingénieurs de son précédent équipementier, Callaway.
Driver, bois de parcours, wedges… Mickelson a parfois tenté des conceptions qui sortaient des sentiers battus, et pas toujours avec succès.
S’agissant de son putter, il a tout de même contribué à populariser une forme bien particulière, une lame Odyssey Prototype PT82 pour gaucher d’une longueur de manche 33 inches, qui ressemble furieusement à une lame classique de chez Wilson, la 8802 !
Cette tête relativement petite, en forme de toute petite demi-lune, où le hosel est fixé à l’extrémité du talon n’est pas la plus fréquente sur le circuit.