Après la sortie remarquée des fers Ping Gmax, la marque américaine revisite la technologie COR-Eye appliquée à la face des clubs sur une tête plus compacte, et sobrement appelée G.
Concrètement le COR-Eye se matérialise par un cercle situé à l’arrière de la tête, et a pour objet d’apporter le principe de variations d’épaisseurs de la face des bois PING aux fers.
Objectif non-dissimulé : Augmenter la vitesse de balle à l’impact.
C’est d’ailleurs la mission la plus importante des ingénieurs de toutes les marques : Pouvoir générer un soupçon de distance en plus pour des golfeurs qui swinguent à la même vitesse.
Pour ce nouveau fer G, il s’agissait donc de rendre la face plus fine de 32% par rapport au prédécesseur, le G30…pour favoriser une déformation quatre fois supérieure au moment de l’impact avec la balle.
En plus de l’emploi du COR-Eye, Ping a misé sur un acier inoxydable 17-4 pour que la tête tienne le choc et ne perde pas l’énergie gagnée sous l’effet d’une face plus fine.
Le matériau est crucial tout comme le procédé de mise en température qui dure près de six heures pour monter à plus de 1040° celcius, et ainsi promouvoir une résistance supérieure de 40%.
Si au premier regard, on ne distingue rien de particulier en ce qui concerne la face, effectivement la cavité du club semble plus profonde, et l’habituel Ping Custom Tuning Port (CTP) est maintenant positionné à l’extrémité de la cavité.
Du point de vue des techniciens, c’est un changement assez important qui influe sur la position du centre de gravité du club afin de le déplacer plus profondément de 0,38 mm.
Objectif : Améliorer le MOI et la résistance aux vibrations sur les coups décentrés.
Le touché et le son sont modulés par un adhésif assez épais derrière le badge en aluminium argenté au dos du club, zone qui est 22% plus large par rapport au Gmax.