Il y a beaucoup à dire à propos de ce tout nouveau club dont il faut admettre qu’il était un peu inattendu. Pourquoi une tête JPX-900 en version tour alors que dans le catalogue Mizuno, une JPX-900 est plutôt considéré comme le milieu de gamme d’un point de vue maniabilité ? Pourquoi mettre en concurrence au sein même de Mizuno une lame JPX-900 avec les célèbres MP ? On vous apporte la réponse ainsi qu’un premier essai…
Pour comprendre la JPX-900 tour, il faut faire un petit saut dans le passé…
Dans les années 90, quand les lames ont commencé à s’élargir et s’alourdir au niveau du dos de la tête, elles étaient toujours néanmoins forgées sans petites cavités, et autres métaux ajoutés.
Au cours des cinq dernières années, les têtes des lames ont continué à s’élargir pour apporter un petit peu plus de tolérance au détriment d’un peu de touché, et une sorte d’esprit typique « lame ».
Avec le JPX-900 Tour, Mizuno veut ressusciter cet état d’esprit.
Cela peut paraître un choix curieux dans la mesure où de nos jours, les lames subissent de plein fouet la concurrence de têtes CB, improvment ou oversized qui créent d’énormes écarts de distances, et de tolérances avec les lames les plus classiques.
Qui a envie d’envoyer sa balle à 155 mètres au lieu de 165 mètres au prétexte de plus de « touché », et éventuellement plus de spin et contrôle sur le green ?
Dans un article précédent, nous avons précisé qu’un golfeur pro tel que Christian Cevaer ne se posait plus ce genre de débat pour clairement opter pour la tolérance d’une CB plutôt que l’exigence d’une MB, une lame muscleback !
Si Cevaer fait un tel choix, qui peut prétendre jouer des lames ultra-fines ? Un pro qui joue sur le tour !