Dernier né des fers TaylorMade, l’Aeroburner a l’ambition de raviver la flamme de la série à succès Burner. Considérés comme des clubs de la catégorie « Improvement », à savoir fers pour joueurs en progression, nous avons testé un fer 7 sur un shaft graphite, et sur un shaft acier pour constater les performances, et voir si nous pouvions être surpris.
Préambule sur l’organisation du test du fer TaylorMade Aeroburner
Pour ce test réalisé au sein du magasin US Golf de Champagne au Mont d’Or, sous le contrôle de notre consultant matériel, Clément Morelle, qui a mis à notre disposition un simulateur trackman, nous avons donc testé un fer 7 Aeroburner monté sur les deux shafts proposés en standard :
- Un shaft acier Fujikura REAX 88HL regular
- Un shaft graphite Fujikura REAX 60 regular
Dans les deux cas, nous pouvons faire état d’un premier constat. Les poids des deux shafts sont assez en-dessous de la moyenne des poids observés sur le marché, ce qui confirme une volonté de proposer des clubs en théorie, favorables à la vitesse de swing.
Ce qu’il faut savoir sur ce club
Indéniablement, TaylorMade compte beaucoup sur ce fer pour contrer les offres de ses concurrents, et notamment Callaway et son Big Bertha.
Comme toujours, les deux marques se marquent à la culotte concernant leurs stratégies produits.
Ce fer Aeroburner vise la même clientèle, à savoir les golfeurs en recherche de vitesse, et de maniabilité.
Pour autant, notre test va démontrer que ces clubs peuvent être utilisés par une majorité de joueurs classés entre 11 et 36 d’index.
Les fers Aeroburner misent donc sur une plus grande vitesse de swing à travers des shafts plus légers, mais aussi des lofts plus fermés.
A titre de comparaison, la marque affirme qu’un fer 5 Aeroburner aura un loft de seulement 22° contre 23° pour un RSi1 ou 24° pour un RSi2.