Lancé sur le marché pour la première fois en 2008, le nouveau fer Titleist 718 AP1 marque un changement important dans l’histoire de la gamme. Quelques jours avant le lancement officiel des clubs en France, nous avons pu réaliser un essai complet de tous les fers Titleist en compagnie de Benoit Delcambre au Golf des Chanalets, près de Valence (Drôme). Première opinion sur ce club qui promet d’être clé dans le catalogue de la marque.
A l’heure où les clubs « Improvments » et même « super improvments » prennent une part de plus en plus considérable dans les racks de magasins, et par conséquences dans les ventes, Titleist pouvait jusqu’à présent paraître légèrement en retrait par rapport à cette notion de clubs pour golfeurs à handicaps élevés.
Le modèle AP1 avait pourtant cette fonction d’être le club le plus abordable de son offre.
Pourtant, jusqu’à présent, les tests des versions 714 et 716 nous avaient laissé sur notre faim.
Alors que TaylorMade, Callaway, Cobra ou PING mettaient franchement le pied dans l’oversized, j’avais des doutes sur le fait que la marque la plus jouée sur le TOUR puisse avoir envie d’aller à une telle extrémité.
Pour rappel, à l’origine, les clubs de golf étaient presque tous ce que l’on pourrait appeler aujourd’hui des lames type Muscle back.
Des clubs avec peu de cavité, une semelle et une top-line étroite, et enfin des lofts relativement ouverts.
Ce type de clubs est bien entendu toujours légitime sur le tour, car pour un professionnel, cela reste la meilleure assurance pour contrôler la trajectoire de balle, et donner les effets nécessaires.
En d’autres mots « travailler la balle ».
Concernant les amateurs, c’est un fait, la population golfique a tendance à se rétrécir, et même à vieillir un peu. Par exemple, en France, la moyenne d’âge des pratiquants est récemment repassée au-dessus de 50 ans.