L’année 2024 semble marquer un tournant pour Titleist et sa célèbre gamme de wedges Vokey. Avec cinq nouveaux modèles lancés via leur plateforme WedgeWorks, l’entreprise a voulu montrer son ambition. Parmi eux, le wedge K* Grind attire particulièrement l’attention. Présenté comme la solution idéale pour ceux qui recherchent à la fois tolérance et polyvalence, il semble cocher toutes les cases, du moins en surface. Mais au-delà des affirmations tapageuses et des promesses séduisantes, que vaut réellement ce nouveau modèle ?
Entre complexité et diversité : une ligne élargie
La multiplication des options de wedges en 2024 chez Titleist n’est pas qu’un simple caprice marketing ; elle répond à une volonté de rendre disponibles aux amateurs les modèles spécifiques que les pros utilisent. Toutefois, cette expansion de la gamme peut vite devenir déroutante.
Avec le K* Grind, les golfeurs ont maintenant le choix parmi 21 combinaisons différentes rien que pour les lob wedges.
Pour qui se sent submergé par l’abondance de choix, un avertissement s’impose : la diversité accrue signifie plus de subtilités à appréhender.
L’objectif n’est pas d’intimider, mais de rendre le joueur attentif à la nécessité de choisir un modèle adapté à son style et à ses préférences de jeu, et non simplement de succomber à la nouveauté.
Qu’est-ce qui rend le K* unique ?
Le K* Grind se démarque par sa capacité à allier des caractéristiques a priori contradictoires : une tolérance importante, souvent synonyme de semelle large, et une certaine polyvalence, généralement l’apanage des semelles étroites.
Pour comprendre la place du K* Grind, il est utile de le comparer aux autres modèles de la gamme.
Le K* se positionne comme une variante du Low Bounce K, déjà connu pour sa semelle large et plate, qui le rend efficace pour éviter l’enfouissement dans le sable ou sur les surfaces souples.