Les parcours de golf et leurs environnements devraient être considérés comme des réserves naturelles miniatures. Pourtant, aujourd’hui encore, les parcours de golf paient une perception élitiste qu’ils dégagent auprès du grand public. Perception qui ne reflète pas toujours la vérité. La réalité pour le golf, est que l’environnement est trop précieux pour être gaspillé. La notion de plaisir sportif sur une pelouse verte luxuriante n’est pas toujours et partout réalisable, et parfois socialement inacceptable. Malgré tout, il y a une prise de conscience croissante du problème, et des initiatives ont été prises depuis longtemps pour faire évoluer cette situation, et cette perception. Découvrez lesquelles…
Avant de développer ce sujet, quantifions sur quoi repose le débat… Le golf en France, c’est plus 700 équipements golfiques sur 33 000 hectares d’espaces naturels répartis sur l’ensemble du territoire, soit 0,06% de la surface nationale.
Sixième activité sportive la plus pratiquée dans l’hexagone. Par définition, c’est un sport de nature qui se pratique sur des terrains de grand jeu engazonné.
On ne le sait pas forcément, mais selon la FFG, au moment de la publication de son premier rapport sur la charte Golf et Environnement de 2013, un terrain de golf pouvait être défini comme un grand espace naturel dont 50% constituent des zones de jeu entretenues et 50% des zones naturelles préservées, refuges et habitats pour la biodiversité (pas d’arrosage, pas d’engrais, pas de traitements phytosanitaires).