Sur la côte d’Ayrshire, balayée par les vents du Firth of Clyde et illuminée par la lumière blanche du célèbre phare de Turnberry, l’Ailsa renaît. Le mythique parcours écossais, temple des links et théâtre de duels entrés dans la légende — de Tom Watson à Jack Nicklaus — s’apprête à rouvrir ses fairways le 1er juin, après huit mois d’un chantier mené tambour battant. Cette restauration, d’un coût d’un million de livres sterling, a été orchestrée par l’architecte Martin Ebert, l’homme déjà derrière la transformation radicale de 2015 qui avait hissé l’Ailsa parmi les meilleurs parcours du monde.
Une rénovation d’auteur, signée Martin Ebert
Il faut reconnaître à Martin Ebert une capacité rare : respecter la nature d’un links tout en le modernisant sans trahir son ADN. Ce qu’il avait accompli en 2015 avec le soutien de Donald Trump, propriétaire du complexe, il l’a affiné en 2024-2025 avec une série d’ajustements subtils mais significatifs.
L’objectif ? Améliorer l’expérience de jeu, accentuer la dimension spectaculaire du parcours et, à peine voilé, renforcer la candidature de Turnberry à une future édition de The Open Championship.
Deux trous attirent immédiatement l’attention dans cette nouvelle version : les 7 et 8.
Le par-5 du 7e trou a vu son green déplacé d’environ 45 mètres vers l’ouest, en bordure directe de la mer.