Dans un contexte de récession durable des ventes d’équipements pour le golf, aux Etats-Unis ou en France, et de vieillissement de la population golfique, le marché s’apprête à muter pour s’adapter. A une logique de volume, les acteurs de la filière vont sans doute préparer une stratégie de valeur. Le manche des drivers, produit au demeurant pivot dans l’acte d’achat de nouveaux clubs, pourrait être au centre du débat, place qu’il aurait peut-être dû toujours occuper.
Quelle vérité sur le marché du matériel de golf ?
En matière de shafts (manches), il y a beaucoup de fausses idées qui sont très répandues. Il y a d’ailleurs, autant de fausses informations que très peu d’entreprises et fabricants spécialisés qui acceptent de communiquer en toute transparence sur la réalité d’un manche.
On peut le voir à travers le fait que les fabricants japonais et américains n’arrivent pas à s’entendre sur une véritable nomenclature précise des manches, se contentant du très imprécis, et partiellement faux classement entre lady, senior, regular, stiff et extra-stiff.
Selon des études menées aux Etats-Unis, les grandes marques de matériel qui assemblent têtes et manches, et qui proposent sur le marché des drivers vendus près de 500 dollars, ne consacrent en réalité pas plus de 15 dollars à l’achat du manche chez un sous-traitant.