Le golf véhicule souvent malgré lui bon nombre de clichés, et de fausses croyances… Le métier de cadet n’échappe à la règle, et pour beaucoup, il s’agit seulement d’hommes ou de femmes, payés à porter un sac de clubs, passant à côté de la dominante mentale et émotionnelle de celui qui aide le joueur à donner le meilleur de sa performance. Inversement, d’autres rêvent de faire ce métier sans tout à fait pouvoir en imaginer les nombreuses contraintes. En cette fin octobre, le cadet John McLaren, un top-cadet du monde du golf professionnel, 55 ans, vient d’annoncer sa mise en retrait du golf, pour raison de santé… mentale. Trop souvent sous les radars, le métier de cadet n’a peut-être jamais été aussi mis à l’épreuve que lors des derniers mois, marqués par le COVID et la bulle sanitaire. L’exemple de McLaren est un révélateur parmi d’autres d’un métier pratiqué bien souvent sur le fil du rasoir…
Cadet depuis plus de 30 ans auprès de Luke Donald, Tony Johnstone et Paul Casey, John McLaren s’est largement fait un nom dans le monde du golf professionnel, et fait partie de la crème de la crème des caddies officiant sur le circuit.
Pendant près de six ans sur le sac de l’anglais Luke Donald, et notamment quand ce dernier a atteint le rang de numéro un mondial en 2011, McLaren fait partie des rares dans sa profession à pouvoir se targuer d’être millionnaire.