Chaque semaine, on peut découvrir dans la presse régionale, un nouveau parcours de golf en redressement judiciaire. La crise économique commence à avoir des conséquences dramatiques sur le secteur du golf, qui générait avant la crise 1,5 milliards d’euros de chiffres d’affaires par an pour 13 000 salariés en France.
Et c’est peut-être une démonstration supplémentaire que le golf en France n’est pas nécessairement un sport élitiste, et en dehors de la réalité économique.
Sur les 400 000 licenciés à la FFG, ils ne sont pas nombreux à arriver au club-house Porsche Cayenne avec dans le coffre, un sac de golf Louis Vuitton contenant des clubs sertis de diamants.
Avec la démocratisation du golf, accéléré par les 35 heures au milieu des années 2000, artisans, professions libérales, cadres, fonctionnaires, employés, etc. ont tous été attirés par les valeurs du golf, au-delà du cliché fric.
Ils ont passé les portes des clubs-house pour pratiquer un sport adapté à ceux qui cherchaient une activité de plein air, que l’on pouvait pratiquer avec ou sans partenaire, et à toute heure de la journée ou de la semaine.
Entre 2000 et 2010, on estime que le nombre de golfeurs pratiquants est passé de moins de 300 000 à plus de 400 000, soit la plus forte progression jamais enregistré en France pour ce sport.