Troisième volet de notre interview de Benoit Vincent (CTO TaylorMade) consacré au lancement du nouveau driver SLDR, sorti en août et seulement quelques mois après le R1, déjà l’un des meilleurs drivers du marché. Histoire et genèse d’un projet révolutionnaire.
Un nouveau driver en aout 2013 ? C’est plutôt inhabituel ? Pourquoi sortir un nouveau driver à ce stade de la saison ?
On était tout simplement prêt.
La capacité de ce driver était tellement supérieure à ce que l’on avait déjà produit, qu’il n’y avait pas de raisons d’attendre.
C’est dans notre ADN de ne pas garder une innovation.
Quand on se sent prêt on y va, et peu importe le moment de la saison.
Comme je vous l’ai dit, c’est une façon pour nous de nous challenger, et de nous pousser à toujours faire mieux.
Comment allez-vous articuler, d’une part le R1, le RBZ, et donc ce nouveau SLDR ? Vient-il à la place, ou compléter la gamme ?
Le SLDR est un produit fortement ajustable comme le R1.
A l’inverse, le RBZ correspond au golfeur qui veut acheter quelque chose de simple, sans vouloir se préoccuper de trop de réglages. Dans ce cas-là, on lui offre le meilleur package possible.
Le SLDR tout comme le R1, est en fait un club plus impliquant.
Le golfeur a besoin de s’impliquer plus dans le réglage,et à la possibilité d’ajuster le club pour maximiser sa performance en fonction de son swing.
Est-ce que le R1, c’est déjà de l’histoire ancienne ?
Oui, d’une certaine manière, le SLDR vient prendre la place du R1, mais le R1 devient donc le deuxième meilleur club qu’on ait sorti!
Sur le tour, on a déjà plus de 60% de nos joueurs qui ont changé de driver pour adopter le SLDR.
Ce n’est plus qu’une question de semaines avant que nous ayons totalement « switché » tous les joueurs du R1 au SLDR.