Pour les professionnels du marketing, la personnalisation des clubs de golf est une tendance de fond qui va tout emporter sur son passage. Pourtant, quand on se balade sur les practices de golf, nous n’avons pas encore été emportés par ces effets de couleurs.
Cobra, Callaway, et dans une moindre mesure, TaylorMade s’interroge sans cesse sur le coloris des drivers.
Le leader dans le domaine des bois métal a connu un certain succès avec son driver à couronne blanche, le R1, mais par crainte de déplaire à une majorité de golfeurs attachés aux traditions, très rapidement, la marque de Carlsbad a vite sorti une version de son R1 en noir, pour ne surtout pas risquer de se couper d’une partie de sa clientèle.
D’autres comme Cobra joue à fond la carte de la couleur, poussant jusqu’au bout le concept flashy très bien porté par Rickie Fowler, son principal ambassadeur, avec pour but principal, se démarquer, et se faire remarquer.
Dans un univers où le noir mat domine, le moindre brin de couleur se distingue immédiatement
Depuis deux ans, et l’apparition de la série Cobra AMP Cell puis la BIO Cell, Tom Preece à l’origine des clubs Cobra, mise à fond sur le lien entre la couleur des drivers et les tenues vestimentaires PUMA, aux antipodes des golfeurs « old school » pour séduire une nouvelle catégorie de golfeurs plus jeunes, et même très jeunes.
A travers, les clubs, le message que veut passer la marque consiste à refléter dans ses clubs, le style et la mode Puma, propriétaire de la marque Cobra.
L’enjeu est de taille, car dans le domaine de la vente d’équipements de golf, les clubs valent relativement cher, mais les marges commerciales sont surtout faites par les vêtements.
Partant du principe que le golf change, des marques comme Cobra et Callaway ont beaucoup misé sur le fait que les golfeurs auraient envie de plus de couleurs, et même de choisir leurs coloris fétiches.