Au moment d’aborder ma troisième saison professionnelle, je vous propose d’entrer dans l’intimité de mon projet pour vivre avec moi, au plus près de l’action, les quatre mois qui vont être décisifs pour la suite de ma carrière. Dans l’épisode précédent, je vous parlais de faire un premier bilan sur mon projet, pour savoir, après deux premières saisons rendues chaotiques par le COVID et par la pression économique, si je devais persévérer ou arrêter. Je vous propose maintenant d’aller au fond de cette démarche.
La première difficulté pour programmer une saison sportive en troisième division vient de la sortie très tardive des calendriers, à peine quelques semaines avant la reprise des compétitions.
Et dans le contexte actuel, la difficulté est encore accrue par les incertitudes sur la durée et même sur le déroulement des saisons. Par exemple, pour 2023, j’avais initialement prévu d’expérimenter l’Europro Tour.
C’est un circuit de troisième division avec cinq places qualificatives sur le Challenge Tour.
Il se jouait, depuis 20 ans, en Angleterre entre avril et septembre avec un beau champ de joueurs. Malheureusement, début octobre, la nouvelle est tombée que l’Europro arrêtait définitivement son activité pour raisons économiques. J’ai donc dû revoir mes plans…
Autre exemple : avant le COVID, le Pro Golf Tour commençait sa saison de 21 tournois à la mi-janvier avec 2 tournois en Egypte, suivi d’une longue série de 6 à 8 tournois au Maroc en février et mars.