Au moment d’aborder ma 3ème saison professionnelle, je vous propose d’entrer dans l’intimité de mon projet pour vivre avec moi, au plus près de l’action, les 4 mois qui vont être décisifs pour la suite de ma carrière. Dans l’épisode précédent, je vous parlais d’un check à 360° sur mon projet, pour savoir, après 2 premières saisons rendues chaotiques par le COVID et par la pression économique, si je devais persévérer ou arrêter. Je vous propose maintenant d’aller au fond de cette démarche.
Faire un bilan c’est, avant tout, l’occasion de se demander ce qu’on est en train de faire.
Quand on est passionné et déterminé comme je le suis, on peut être pris, au quotidien, dans le feu de l’action au point d’en oublier ce après quoi on court et pourquoi c’est si important.
Evidemment, j’ai rêvé, et je rêve encore, d’être numéro 1 mondial. Mais plutôt qu’un rêve, c’est une sorte de vision lointaine et stimulante qui me donne souvent l’énergie de me dépasser et d’en mettre un coup supplémentaire à l’entraînement.
Au fond de moi, je sais que les conditions ne sont probablement pas réunies pour atteindre un tel objectif. Mais ça n’a aucune importance. La question est ailleurs.
Ce que je cherche à faire, c’est élever ma performance en golf à un niveau qui me permettra de rivaliser semaine après semaine avec les 200 meilleurs joueurs du monde.
Je cherche à devenir un « money maker » en 1ère division mondiale – sur le DP World Tour ou sur le PGA Tour.
Et je cherche à atteindre un point où les deux difficultés majeures que rencontrent un jeune joueur comme moi ne seront plus un problème : financer ma saison et obtenir le droit de jouer tous les plus grands tournois.
En plus de ça, je sais qu’il est possible qu’un jour, dans les 10 ans qui viennent, je me retrouve en playoff sur un gros tournoi, pour jouer la gagne contre Rory McIlroy, Colin Morikawa ou Viktor Hovland.
Je trouve ce récit très bien écrit, on retrouve cette « saga » avec plaisir chaque semaine, et on a envie de connaître la suite….
Preuve que Théo a en plus du golf des talents d’écrivain ! Encouragements à Théo pour la suite de la préparation physique et mentale. Peut-être qu’en effet son démarrage tardif peut se muer en avantage , certains jeunes talents se perdent faute de motivation profonde OU par manque de niaque. Il faut sur le long terme garder le goût du jeu , se souvenir et se raccrocher à se qui nous plait dans ce sport. Peut-être que le fait de l’écrire force a le conscientiser, à le garder présent à l’esprit ….est-ce une des clés ?