Le golf, un sport ancestral qui a traversé les époques, est profondément ancré dans l’histoire et la culture de nombreuses nations. Depuis sa naissance présumée sur les côtes venteuses d’Écosse au Moyen Âge, ce sport a connu une multitude de transformations, tant dans ses règles que dans sa pratique. Chaque siècle a apporté son lot de changements, reflétant les préoccupations et les préférences des joueurs de l’époque. Au début des années 1900, la majorité des parties de golf étaient jouées en Match play, une formule qui privilégie le duel direct entre les joueurs. Cependant, avec la montée en puissance du golf professionnel, la formule de jeu Stroke play a gagné en popularité, à tel point qu’elle a presque éclipsé le Match play. Ce changement n’était pas seulement une question de préférence de jeu, mais il a également influencé la conception et l’architecture des terrains de golf, ainsi que la manière dont le golf est perçu et pratiqué aujourd’hui.
C’est dans ce contexte historique et évolutif que Michael Knop intervient. Conseiller pour la Fédération Française de Golf (FFGOLF), il a consacré une grande partie de sa carrière à étudier, analyser et comprendre les subtilités et les dynamiques du jeu. Sa vision, alliée à son expertise, lui permet d’évaluer avec précision l’impact des différentes formules de jeu sur le développement de la pratique du golf et son industrie.
Pour moi, le principal, l’énorme avantage du Match Play, et le fait qu’il n’y a plus la course à vouloir faire à tout prix, quel que soit son index, un par. C’est plus fort que nous, peu importe notre niveau, on veut faire le par, alors qu’en fait, le par est “réservé” au joueur scratch. En Match Play, fini cette course destructrice de moral au Par. Le premier qui rentre la balle dans le trou, il a gagné le trou et prend un point. (Ex : le double bogey l’emportera sur le triple) Basta !!! Il serait vraiment temps que les compétitions amateurs du dimanche démocratise le Match Play, ce qui est très loin d’être le cas.