Dans la suite de notre précédent dossier consacré aux drivers TaylorMade, nous nous sommes cette fois intéressés aux drivers Cobra, et en particulier, la toute nouvelle offre proposée pour l’année à venir avec les modèles King Ltd, King F6+ et King F6. Chaque marque a ses « trucs » ou croyances pour développer de la distance. Nous avons pu nous procurer des éléments précis sur la gestion du moment d’inertie et le placement du centre de gravité pour comprendre les croyances qui fondent la stratégie de Cobra.
Préambule sur le secret de longueur des drivers Cobra Golf
En 2016, la marque d’origine australienne Cobra, propriété d’un groupe français (Kering anciennement Pinault Printemps Redoute), et concrètement basée en Californie à Carlsbad, va mettre sur le marché pas moins de trois nouveaux drivers pour ce qui pourrait bien être un tournant dans l’histoire de cette société.
Depuis les années fastes pour Cobra, à savoir les années 70/80, la marque a du mal à retrouver son statut de leader technologique, essentiellement pour des raisons liées à plusieurs changements d’actionnaires, une stratégie parfois difficilement lisible, et des moyens en baisse contre des firmes beaucoup plus puissantes ou adossés à des multinationales du sport.
Cependant, Cobra n’a jamais abandonné ce qui fait son ADN : la recherche.
Tant et si bien qu’aujourd’hui, la marque du serpent est légèrement sous-cotée aux yeux des consommateurs.
En 2014, la part de marché de Cobra aux USA ne dépassait pas les 7% pour les bois métal, et 4% pour les fers. (source Golf Datatech).
En France, en 2015, la part des ventes de wedges ne dépassait pas non plus les 1% !
Un nouvel ingénieur…
Pourtant, depuis l’arrivée de Tom Olsavsky, un ancien de TaylorMade, à la direction de la recherche et du développement, Cobra semble avoir trouvé un second souffle pour la technologie, et la façon de communiquer le fruit de ses recherches.