Sur Internet, les conseils pour arrêter de slicer la balle sont légions. Il y a tellement de coachs, et de solutions mises en avant, que l’on ne sait plus vraiment à quel saint se vouer. Pour cet article, nous avons sélectionné trois conseils, rois coachs, trois méthodes, pour en juger la pertinence, et mise en œuvre concrète pour un amateur. Comment arrêter de slicer ? Est-vraiment aussi simple ? Quels sont les critères à contrôler ?
Le slice, pas une fatalité
Pour commencer, il convient de définir correctement ce qu’est le slice s’agissant d’un swing de golf.
Il faut aussi arrêter d’affirmer que le slice est systématiquement une mauvaise chose.
Le slice n’est rien d’autre qu’un effet donné à la balle, et il peut être utile en certaines circonstances.
Pour un droitier, le slice se caractérise par une balle de golf qui va démarrer sa trajectoire sur la gauche, pour terminer en fin de course nettement à droite d’une cible.
La balle suit une trajectoire en courbe. C’est même le degré de la courbure qui définit la sévérité du slice.
Cette courbe est en fait déterminée par la vitesse de la balle, mais aussi et surtout le chemin du club par rapport à la face au moment de l’impact, en quelque sorte une distorsion.
Pour créer un effet de gauche à droite, le plus souvent, la position de la face à l’impact est dite ouverte par rapport au chemin.
Elle peut aussi être square ou fermée à l’impact, mais tout de même provoquer une courbure semblable à un slice comme illustré ci-dessous.
Dans le cas ci-dessous, la face du club est fermée de -4,9 degrés à gauche de la cible au moment de l’impact. Cependant, le chemin de club n’est que de -3,7 degrés extérieur-intérieur à la cible.
Autre élément qui peut rentrer en ligne de compte : La position de l’impact dans la face.