Sur une saison de golf, et notamment 2021, il y a beaucoup d’images à retenir ou d’événements qui peuvent nous inspirer des enseignements pour notre jeu de golf. La victoire de l’américain Stewart Cink à l’occasion du RBC Heritage en avril dernier ne vous a peut-être pas marquée, et pourtant, c’est justement l’illustration d’un raisonnement qui a conduit à un ou plusieurs ajustements, et qui ont permis à un golfeur de remonter du 250eme rang mondial à moins de 50, le tout en l’espace de seulement quelques semaines. Sans parler d’exploit ou de magie, parfois un constat, un ajustement peut aboutir à une véritable amélioration de notre jeu, et de notre score. Le swing tient parfois à peu de choses…
Ce que nous apprennent les statistiques des meilleurs golfeurs
Sur le PGA Tour, selon Trackman, en moyenne les professionnels drivent à plus de 113 mph et combiné à cette vitesse avec un angle d’attaque vers la balle descendant de -1.3 degrés, bien que la balle soit justement posée le plus souvent sur un tee.
Ces données ne sont pas inconnues des joueurs eux-mêmes. Bien au contraire, la plupart étant équipés d’un launch monitor, ils passent beaucoup de temps à auditer leurs swings de golf, et à chercher comment augmenter les valeurs qui les intéressent.
Gagner en vitesse de swing quand on mouvemente le club déjà proche de sa limite personnelle, ce n’est en rien simple. L’histoire du golf compte de nombreux exemples de golfeurs qui ont cherché à changer leur swing, et finalement perdu au lieu de progresser, à l’image du célèbre Ian Baker-Finch, vainqueur du British Open 1991.
Comme ses camarades, aux premières loges, Stewart Cink est capable de voir qu’au-delà de la moyenne de swing au drive de 113 mph, les meilleurs vont encore plus loin, à l’image par exemple de Rory McIlroy ou Dustin Johnson, sans parler de Bryson DeChambeau.