L’ensemble des médias golfiques européens ont reçu le 9 novembre un nouveau communiqué de la part de l’European Tour, pour annoncer trois faits majeurs concernant cette organisation : Primo, sa survie, secundo son changement de nom en DP World Tour, et tertio l’augmentation significative des dotations. Keith Pelley, et l’ensemble du board britannique de l’European Tour, peut pousser un grand « ouf » de soulagement, après deux années de menaces de disparition. Si on peut saluer ce joli tour, on peut aussi reconnaître que la disparition de l’European Tour dans un nouveau DP World Tour a le mérite de la cohérence, pour une entreprise qui n’avait en fait rien d’Européenne, surtout post-Brexit, et dont le siège était déjà en partie basé à Dubaï. Pour les amoureux du golf soucieux qu’un jour le golf professionnel puisse enfin se coordonner, et faire œuvre de cohérence, dans un grand circuit mondial, à l’image de la Formule 1 ou du Tennis, il faudra encore prendre son mal en patience…. Pour les golfeurs professionnels européens, cette annonce sera certainement vécue comme un soulagement, et un motif d’espoir.
L’European Tour a été l’une des entreprises les plus en risque de faillite à la suite de l’épidémie de COVID-19. Depuis deux ans, ce circuit professionnel de golf était bien mal en point, et ses perspectives bien sombres.
L’annonce faite ce 9 novembre 2021 sonne comme un coup de théâtre, tant le circuit retombe sur ses pattes, et repart de plus belle vers l’avant.
C’est finalement du côté des Emirats que le salut est venu pour une organisation hors sol, et qui n’avait plus grand-chose d’Européenne, si ce n’est un nom même plus légitime.
En quoi l’European Tour était-il européen alors que ses décideurs sont tous en majorité Britanniques, et non pas Allemands, Français, Espagnols, Italiens, Belges, Suisses ou Néerlandais sans citer tous les pays ?